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Paysage de montagne

Le Rucher d'Éole, une histoire apicole en Provence.

Le Rucher d'Éole est né par hasard, lors d'une journée de travail sur des ruches situées dans un massif provençal si apprécié par Marcel Pagnol, le massif du Garlaban. Après un début de matinée calme, le Mistral s'est ensuite installé avec force, comme souvent, au point que le travail fut si pénible, et les abeilles si agitées, qu'on ne pouvait plus toucher aux ruches. Le nom Éole fut alors une évidence.

Où sommes nous situés ?

Le rucher d'Eole se situe à l'Ouest du département des Hautes Alpes, proche du Dois, dans la froide vallée de l'Oule. Peu ventée, mais chaude l'été, cette vallée garde sa verdure estivale grâce à la rivière dont elle porte le nom. La diversité florale permet aux abeilles un développement printanier précoce et un bol alimentaire varié.


L'activité à temps complet a débuté en 2015.

Jusqu'alors pluri-actif, deux activités m'ont permis de développer le cheptel et d'investir dans le matériel nécessaire  à l'activité d'apiculteur.


Les moyens sont volontairement modestes : un camion, équipé d'une mini grue permet de déplacer une trentaine de ruches à la fois ; un petit véhicule utilitaire autorise les visites de ruches, les déplacements sur les marchés pour la vente en direct.

Les emplacements d'hivernage sont, dans la mesure du possible, situés dans des secteurs ensoleillés, au plus proche de l'exploitation. Epine noire, pissenlits et fruitiers sauvages permettent les premiers apports de pollen et nectar.  Tilleul, et lavande, seront les récoltes d'été.

Des champs de lavande ou vont butiner les abeilles.
Une ruche ouverte composée d'abeilles et de miel.
Paysage de montagne ou se trouve les ruches.

Notre démarche

L'idée principale est de garder un caractère artisanal de l'activité, souhaitant travailler avec une race d'abeille locale, l'abeille noire, qui ne fait pas partie des abeilles les plus productives, mais répondant à l'équilibre de la nature, en place depuis des millénaires. L'abeille noire est une abeille qualifiée de « rustique », économe en hiver et peu sensible aux maladies, possédant une bonne faculté à hiverner en petites colonies, à condition que le corps de ruche soit abondamment garni de provisions de miel et pollen.

 

Résistante au vent et aux températures élevées, cette abeille a tendance à enduire de propolis l'intérieur de la ruche de façon généreuse. Sur les cistes printaniers, en garrigue provençale, c'est une excellente récolteuse de pollen.


Du fait des croisements de diverses races d'abeilles, l'abeille noire devient aujourd'hui de plus en plus rare.

Les productions de miels sont locales, afin de minimiser les frais , mais aussi l'impact environnemental. 
 

Les moyens matériels restent simples, un camion plateau 3,5T équipé d'une petite grue de manutention pour les transhumances et récoltes, un petit utilitaire pour les visites sur les ruchers.

Les ruches du plateau d'Albion quant à elles, produiront le miel de lavandes, dernier a être récolté après le toutes fleurs, le châtaignier et le montagne.

Tout cela demande néanmoins beaucoup de kilomètres à parcourir, mais laisser des ruches sédentaires aujourd'hui est de plus en plus difficile ; les colonies d'abeilles ont besoin de fleurs pour se développer, et nous sommes obligés de suivre les floraisons pour leur offrir de quoi butiner.

Des abeilles qui entrent et qui ressortent d'une ruche.
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